Chauffe-eau électrique : L’entretien

Les installations sanitaires connaissent elles aussi des pannes plus ou moins graves. Si dans le premier cas, elles se traduisent par une simple suspension d’alimentation, dans le second ce peut être l’inondation : d’où l’importance de savoir se dépanner rapidement.

Fluide par excellence, l’eau a la fâche use tendance à s’échapper des canalisations où l’on veut la contraindre de circuler ! D’où la nécessité de veiller à l’étanchéité des liaisons et au parfait état des canalisations. La difficulté à obtenir rapidement l’intervention d’un plombier est devenue légendaire.

Elle justifie, s’il en était besoin, l’importance d’un entretien régulier de l’installation.

La Maintenance

• Vérifiez périodiquement les raccords, les vannes et les robinets. Le moindre suintement doit conduire à une intervention, surtout au niveau des raccords soudés cela se traduit souvent par l’apparition de traces de rouille, révélatrice d’une corrosion de surface .

• L’entretien concerne aussi un certain nombre d’appareils, tels que le chauffe-eau électrique, dont la défaillance du groupe de sécurité peut avoir de sérieuses conséquences.

• Les robinets des mélangeurs appellent sou vent réparation du fait de la fatigue des joints. Celle-ci entraîne une fuite au goutte-à-goutte aussi désagréable que dispendieuse, car ce sont les petites gouttes qui font les grandes consommations d’eau !

Les fuites

C’est ce qu’en plomberie il faut savoir réparer en priorité. Si la corrosion et la fat igue des joints et des raccords sont responsables de fuites légères, le gel peut entraîner l’éclatement de la canalisation et une fuite massive et brutale lorsque la température remonte au-dessus de 0°C. Le calfeutrage des canalisations fait partie des opérations de préventions essentielles.

La protection

Un minimum de protection permet d’éviter les effets du gel, à commencer par la vidange des installations trop vulnérables au début de l’hiver.

• Pour les canalisations dont l’alimentation ne peut être suspendue, seule la protection par calorifugeage convient, à commencer par celle du compteur, surtout s’il se trouve à l’extérieur, dans un regard protégé.

• Quelles que soient les précautions que l’on puisse prendre, nul n’est à l’abri d’une fuite accidentelle dont les effets sont souvent catastrophiques, surtout si elles se produisent en étage. D’où l’ impérieuse nécessité de souscrire un contrat d’assurance pour le dégât des eaux, surtout si vous êtes locataire. Ce contrat une fois établi, vous serez ainsi couvert pour les dégâts causés aux tiers par l’eau provenant de votre installation à la suite d’une fuite, mais bien sûr en aucune façon contre les dégâts causés à votre propre appartement.

• Une bonne façon de limiter les risques et faciliter les interventions sur une partie de l ‘installation consiste à placer plusieurs vannes (robinets d’arrêt) au niveau de dérivations vers différentes parties de l’habitation, afin de suspendre rapidement l’alimentation des canalisations.

L’entretien du chauffe eau Electrique

Seuls les chauffe -eaux électriques peuvent faire l ‘objet d’une intervention par un amateur. Abstenez-vous de toucher aux chauffe-eaux et chauffe-bains à gaz, dont l’entretien et la réparation évent uelle doivent être confiés impérativement à un professionnel. La résistance C’est le principal composant d’un chauffe-eau électrique par accumulation.

Elle assure le chauffage de l’eau et son maintien à la bonne température grâce au thermostat. Deux types de résistances

On trouve deux types de résistances :

  • La résistance blindée (considérée comme la plus ordinaire) est plongée directement dans l’eau. Elle est généralement en acier inoxydable, et assure des performances élevées.
  • La résistance stéatite, ou ACI, ou encore céramique, bénéficie d’une protection par un fourreau émaillé contenant des filaments métalliques spiralés sur une colonne de pierre réfractaire. Elle est insérée dans un fourreau étanche en acier émaillé et reste ainsi à l’abri de tout entartrage.
  • Le choix d’une résistance est fonction de la nature de l’eau alimentant l’appareil. Ces deux types de résistance ont une égale efficacité, mais la résistance stéatite est mieux adaptée aux eaux calcaires ou agressives et ne produit aucun bruit lors de la chauffe.

Le remplacement

  • Il ne pose pas de grand problème : dans les deux cas, il faut couper le courant, ouvrir le capot, desserrer les vis de blocage, extraire la résistance après l’avoir testée. À la différence des modèles blindés, ceux en -stéatite ne nécessitent pas de vidange de l’appareil.

Le groupe de sécurité

  • Fonctions du groupe de sécurité On trouve sous les chauffe eaux à accumulation un corps robinet à bypass doté de deux poignées, installé sur l’entrée d’eau froide de l’appareil. Cet accessoire a des fonctions multiples, :
  • fermeture de l’alimentation de l’appareil ;
  • vidange du chauffe-eau ;
  • protection contre les surpressions de l’appareil u du réseau. Si les deux premières fonctions sont basiques et e sont utilisées que très occasionnellement, la protection contre les surpressions doit être assurée correctement en permanence.

Les dysfonctionnements

  • Le principal se traduit par un écoulement fréquent ou constant de l’eau par l’orifice situé après le bouton rouge. Cet écoulement peut avoir trois causes :
  •  surpression de l’alimentation au-delà du niveau de sécurité du groupe (généralement fixé à 3 bars) ;
  •  surchauffe importante à l’intérieur du chauffe-eau ;
  • • usure du clapet de sécurité ou du groupe lui-même.

Le remplacement

Si une surpression peut être résolue par la pose d’un réducteur de pression, et la surchauffe par un meilleur réglage de l’appareil , le dysfonctionnement du groupe lui même passe par son remplacement.

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