Maçonnerie : en quoi sa consiste ?

Les différents travaux de maçonnerie sont autant d’étapes d’un même processus qui doit aboutir à donner à la construction cohésion, résistance et longévité. On appelle « maçonner » la maÎtrise de tout ce développement et des techniques nécessaires à la réalisation de chacune des opérations.

Un ouvrage de maçonnerie se fait principalement en deux temps : la construction, puis le revêtement, du moins quand on ne désire pas laisser apparent le matériau qui peut offrir un in térêt décoratif. Ceci est le cas, en particulier, lorsqu’il s’agit de briques ou de pierres.

LA CONSTRUCTION

Il s’agit d’une activité dont les origines se confondent avec celles de la civilisation et qui est devenue, au fil du temps et pour des raisons liées au développement de la société, le domaine réservé d’une corporation.

Élever un mur de briques, de pierres ou de parpaings : une activité qui peut sembler toute simple et qui pourtant doit être considérée comme un art véritable. Et, à juste titre, le dicton affirme « c’est au pied du mur que l’on voit le maçon » c’est-à-d ire, non seulement avant que les travaux ne débutent mais aussi, une fois la construction terminée, va t-elle résister aux chocs, aux intempéries, au temps 7 Il ne suffit pas en effet de monter les matériaux les uns sur les autres pour obtenir la rigidité et la solidité indispensable.

Bien les choisir et employer le liant adéquat (mortier ou plâtre) ne saurait non plus suffire. Chaque geste du maçon que vous allez apprendre doit donner à l’ouvrage sa solidité : réalisation des fondations, pose de  rangée, coupe et jointoiement des éléments, élévation et appareillage des rangées suivantes, contrôle de la verticalité, de l’horizontalité, de la planéité de l’alignement, etc.

Il ne s’agit pas des arcanes d’un savoir secret : ils sont à votre portée et sans leur maîtrise vous ne ferez rien de bon.

LE REVÊTEMENT DE FAÇADE

Une fois la construction terminée, il faut recouvrir la façade d’un enduit dont la fonction est de protéger le matériau tout en offrant une surface d’accrochage à un revêtement décoratif éventuel. Le type d’enduit que vous retiendrez devra être adapté à la construction elle-même. Là encore, il vous faut apprendre et mettre en oeuvre les différentes étapes par lesquelles doit passer la réalisation d’un enduit, qu’il s’agisse de plâtre ou de mortier.

LES ENDUITS

Intérieurs ou extérieurs, les enduits servent à protéger le gros oeuvre (briques, parpaings ou béton) contre les intempéries ou les chocs. À l’extérieur, les enduits de mortier jouent un rôle décoratif lorsque les éléments de construction ne sont pas esthétiques ; ils ne sont pas indispensables. À l’intérieur, les enduits au plâtre permettent de rectifier les surfaces du gros oeuvre pour appliquer ensuite la finition.

Il existe différents types d’enduits spéciaux décoratifs à base de pierres reconstituées par exemple pour l’extérieur (sur sous-couche de mortier). De nombreux produits à base de résines synthétiques remplacent aujourd’hui les enduits traditionnels au mortier et même au plâtre . Ces enduits se présentent sous forme de pâte que l’on applique directement sur la maçonnerie, sur laquelle on imprime ou non un dessin décoratif.

Les enduits au plâtre

L’épaisseur d’une couche de plâtre doit être de 2 cm environ . Un enduit au plâtre donne une excellente base pour la finition. Bon isolant, il constitue, de plus, un remarquable régulateur de l’humidité.

La préparation du mur

Le plâtre adhère sur tous les types de maçonnerie. Le mur doit être parfaitement sain et net. Sur une paroi ancienne, il faut éliminer toutes les parties de la maçonnerie qui n’adhèrent pas parfaitement.

• Utilisez le marteau et le ciseau de maçon, ou encore le marteau de maçon à tête pointue pour ce nettoyage.

• Effectuez ensuite un lavage de la maçonnerie pour dépoussiérer et aussi pour éliminer les taches d’huile qui pourraient gêner l’accrochage de l’enduit.

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